Nous partons aujourd’hui vers un Urbex qui nous tient à cœur. Nous l’avions prévu depuis longtemps. Le tout était de le trouver. Pas facile et pourtant après y être allés, ce n’était pas très compliqué. C’est toujours dans la région hennuyère que nous nous trouvons. Le Métro fantôme. Rien que son nom fait un peu flipper. Il s’agit d’une ligne de métro qui fut construite, non terminée et donc jamais mise en service. C’est intriguant et les photos que nous avons déjà vues nous donne clairement l’envie de voir ça de nos propres yeux. Nous trouvons sans difficultés l’une des stations. Vous devinerez donc qu’il y en a plusieurs. Nous nous retrouvons devant un grand mur de fer. Une porte qui condamne l’entrée « classique » d’une station de métro. C’est pas ça qui va nous empêcher d’entrer… L’endroit est silencieux, tellement qu’il en est apaisant et non inquiétant comme on pourrait le croire. Les murs de cette station, enfin certains, sont recouverts de graffitis parfaitement symétriques, parfaitement dessinés, propres. Un art. L’endroit est plus ou moins propre. Les escalators sont toujours là, et nous apercevons dans l’obscurité le fameux rideau de fer qui nous a accueillis. Descendre ou non. Personnellement je n’ose pas. La trouille oui !! Mais Steve se lance. L’endroit est petit, aucun couloir ou porte à cet endroit. Nous décidons de longer les voies et de nous rendre à la station suivante. Le trajet est court, agréable, silencieux, sans aucun danger. Et nous voilà à la station d’à côté. Elle est encore plus belle avec ses toits de bois clair. Elle aurait été belle. Une ambiance « années 70 » règne. Nous entendons dans la salle des machines que certains appareils sont encore en activité. A quoi bon ?? Même si le silence et la tranquillité règnent ici, nous ne pouvons nous empêcher de craindre un éventuel bruit qui pourrait nous faire sursauter. Cet Urbex était génial. Pour ma part, marcher le long des voies me donnait un sentiment de liberté. Marcher en sachant qu’il n ‘y avait rien à craindre. L’impression de m’enfoncer dans le tunnel, d’en sortir comme je voudrais. Une sensation pas encore rencontrée en urbex, mais que j’espère ressentir encore et encore. Nous faisons demi-tour car la prochaine station de métro est un peu plus éloignée, et le temps est précieux.